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Thierry MORFIN,  Naturopathe

Thierry MORFIN, Naturopathe

Naturopathe et magnétiseur depuis plus de 25 ans. Coach en gestion du stress et alimentation, conférencier, expert pour TOP SANTÉ. Auteur aux Editions Leduc.s. ANDUZE (Gard), Skype, WhatsApp, Face Time. Tél 06 59 97 04 92 Consultation sur rendez-vous : 70€ pour 1 heure


Stevia, ami ? Le sucre, ennemi ?

Publié par TM sur 8 Avril 2008, 09:21am

Catégories : #Régime

Le sucre n'est pas l'ennemi absolu en soi. Notre organisme a besoin de sucre, mais pas sous n'importe quelle forme.

 

Adulé par les uns qui lui attribuaient toutes les vertus, honni par les autres qui le rendaient responsable de tous les maux, le sucre est, depuis son arrivée en Europe au XIe°'° siècle, l'objet d'incessantes polémiques et controverses. Avant Henri IV, on ne le délivrait que chez les pharmaciens comme drogue. Du snobisme médi­cinal aux phobies puritaines qui ne voyaient en lui qu'un motif illégitime de plaisir, des convictions idéalistes des uns aux croyances pseudo-scien­tifiques des autres, ce sont toujours les intérêts économiques qui l'ont emporté. Depuis le premier quart du XXIIe siècle, le signal d'alarme n'a jamais cessé d'être tiré par toutes les professions de santé qui, chaque fois qu'elles en ont eu l'occasion, ont dénoncé avec véhémence les ravages du sucre raffiné et les dangers de la généralisation de sa consommation.
 
Dans les années 1930, le docteur Weston A. Price, un dentiste, cher­cheur  à l'Université de Cleveland (Ohio), après avoir parcouru le monde entier, concluait dans son étude « Nutrition et dégénérescence physique » que les peuples vivant dans des conditions primitives étaient en bonne santé et avaient une excellente dentition car ils mangeaient des produits naturels non raffinés. Et que la dégénérescence physique a débuté chez eux lorsque notre civilisation leur a apporté les aliments sucrés et raffinés. Dès les années 1940, le docteur Catherine Kousmine mettait en garde contre les méfaits du sucre :

« ...Ce « carburant » privilégié des muscles peut être le meilleur comme le pire des aliments selon qu'il s'agit de sucre naturel ou de sucre raffiné... ».

Ce discours, inquiétant, qualifié d'alarmiste par les éternels optimistes, a sans cesse été habilement contré par le lobby des sucriers.

Selon l'étude Suvi-Max (Supplémentation en vitamines minéraux et anti-oxydants), la consommation de sucre représente aujourd'hui 41 % de nos apports énergétiques. Et si les plus conscients de la nocivité du sucre s'efforcent d'en réduire leur consommation, ils n'y parviennent pas vraiment et en absorbent à leur insu de grandes quantités. Il convient en effet de distinguer la consommation directe maîtrisable qui correspond au sucre que l'on met dans son café ou dans son yaourt, avec celle qui se fait indirectement en ingurgitant des aliments industriels ou des médicaments. Hélas, la plus grande partie du sucre que nous consommons se présente sous une forme vicieuse. Elle est cachée dans les desserts, les pâtisseries, les biscuits, les glaces, les boissons mais aussi dans les desserts lactés, les conserves, les plats préparés... et les aliments ou boissons dits « allégés ». En 1979, la consommation directe de sucre était de 30 %, celle de sucre caché de 70 %. En 1991, les proportions étaient de 18 % pour la première et de 82 % pour la seconde.

Et la tendance n'est pas près de s'inverser. La pratique industrielle qui consiste à rajouter insidieusement une proportion toujours plus importante de sucre répond en effet à trois motivations : masquer l'amertume des produits ou en dissimuler l'acidité, en améliorer la conservation et surtout flatter le goût du client qui est d'autant plus facile à satisfaire que le produit est édulcoré. D'ailleurs, depuis vingt-cinq ans, l'évolution des ventes de produits à saveur sucrée (ou contenant du sucre caché) est en pleine expansion. En particulier aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne où la consommation de sucre atteint des sommets. Dans une récente étude, le Nasa Research Center, Hampton, Virginie (USA), a estimé à 150 000 par an le nombre de décès dus au sucre aux États-Unis.

Le sucre blanc ou saccharose (sucre de table) fait partie des substances riches en calories vides, mais complètement dénuées de vitamines, minéraux et oligo-éléments. Le saccharose consomme des minéraux pour son métabolisme, sans en apporter, d'où son effet déminéralisant. Plus grave, le métabolisme épuise notre réserve en vitamine B 1 et entraîne une carence en magnésium qui va engendrer du stress et de la fatigue. Car contrairement aux idées reçues, le sucre blanc excite dans un premier temps pour ensuite déboucher sur une grosse fatigue. Les glandes surrénales sont constamment sollicitées pour obliger le foie à convertir ses réserves de sucres en glucose. Cette perpétuelle sollicitation finit par dérégler le mécanisme, engendrant une chute du taux de sucre sanguin à certaines périodes de la journée et conduisant à une hypoglycémie réactionnelle. Le cerveau, grand demandeur de glucose, se trouve alors en manque et il s'en suit un état de nervosité et de fatigue aux frontières de l'évanouissement. Les effets des sucres blancs sur la santé des enfants sont encore plus insidieux. Ces sucres « morts », dépourvus de vitamines, d'enzymes et d'oligo-éléments mettent en danger l'intégrité même de leurs structures osseuse, nerveuse, cardio-circulatoire, respiratoire et métabolique.

La mieux connue et la plus prévalente des maladies du métabolisme du sucre est le diabète. Dès 1923, le canadien Frédéric Banting, prix Nobel de médecine pour la découverte de l'insuline, a noté que chez les planteurs de canne à sucre qui consommaient beaucoup de sucre raffiné, le diabète était chose courante alors qu'il n'affectait pas les ouvriers qui ne mâchaient que de la canne à sucre brute. Aujourd'hui, cette maladie touche près de cent millions de personnes dans le monde. Elle est causée par des anomalies dans la production d'une hormone, l'insuline, qui contrôle l'utilisation du glucose, ou dans la réponse des cellules à celle-ci.


Les autres maladies et troubles de la santé liés à la consommation de sucre sont aussi en constante augmentation : hypoglycémie, désordres hormonaux dus à l'épuisement des glandes, y compris les surrénales et la thyroïde, diminution de l'efficacité des globules blancs et du système immunitaire en général, troubles mentaux (aux États-Unis, des travaux ont montré la diminution de l'agressivité et des rixes dans les prisons où l'on avait supprimé le sucre blanc), consommation de médicaments psychotropes, ostéoporose, déminéralisation, obésité, cholestérol, athérosclérose et vieillissement prématuré. La tendance catarrhale (inflammation des muqueuses) s'en trouve accentuée. Rhumes, bronchites, troubles pulmonaires et digestifs, développement de maladies microbiennes (y compris les méningites) doivent beaucoup aux sucres apparents et cachés dans les conserves et les boissons industrielles. Des études sérieuses ont démontré que le risque de cancer du côlon est aggravé par la prise régulière d'aliments très sucrés et que, chez les femmes, les maladies cardiovasculaires sont souvent engendrées ou aggravées par le sucre.

Consommer du sucre donne souvent une sensation d'euphorie. On retrouve-là la notion bien connue de dépendance.

Combler ce manque
devient la principale préoccupation de la personne dépendante. À ce titre, les sucres industriels raffinés sont tout aussi dangereux que l'alcool et le tabac, voire que les drogues dites « dures ». En effet, le sucre crée une dépendance aussi forte que la morphine ou la cocaïne. La toxico¬manie au sucre est devenue l'une des affections les plus répandues et les plus meurtrières de notre temps. Nous ne savons pas si c'est le « sucrisme » qui entraîne une dépendance ou un état de dépendance qui entraîne une « sucromanie », laquelle est susceptible de se déplacer vers d'autres dépendances (tabacomanie, toxicomanies, alcoolomanie...). Cette dépendance peut être psychologique mais aussi physique.


Pour finir de vous convaincre, des études récentes réalisées aux États Unis, ont démontré qu'un adolescent nourri avec des produits exempts de
sucres raffinés risque beaucoup moins de s'adonner aux drogues que celui qui s'alimente avec du «  funk Food » (ce mot américain veut dire littéralement « nourriture-poubelle »). Alors, si vous voulez ne pas intoxiquer votre enfant et risquer d'en faire un consommateur en puissance de drogues dures, supprimez le sucre blanc et remplacez-le éventuellement par du sucre de canne complet, du miel biologique non chauffé ou du sirop d'érable.


Seule, une correction alimentaire permet de sortir de « l'enfer du sucre ». Mais, il est difficile d'éliminer totalement de son alimentation
le sucre. Fort heureusement, notre corps est doté de mécanismes de dépollution très puissants qui fonctionnent fort bien tant que nous leur apportons les substances et les nutriments dont ils ont besoin. Nous devons l'aider en consommant le plus possible d'aliments naturels complets qui vont lui fournir les vitamines et les enzymes dont il a besoin pour métaboliser et éliminer les substances indésirables. D'autant plus que nous ne sommes pas tous égaux face au sucre et que certains facteurs peuvent être aggravants : l'hérédité, les troubles du comportement alimentaire, le stress et l'absence d'activité physique.


N'oubliez pas que notre organisme n'a aucun besoin de sucre (ou saccharose) car son véritable carburant, le glucose, lui est fourni par la consommation de glucides complexes à base d'amidon qui, d'ailleurs, n'ont aucune saveur sucrée. La première des choses est de bannir et de traquer les sucres raffinés. Consommez du pain complet bio au levain, du germe de blé et de la farine de blé complète. L'enveloppe des grains concentre en effet une grande quantité de chrome favorable à une bonne glycémie (FTG). Vous rejoindrez alors les rangs des consommateurs avisés qui ne laissent plus les industries alimentaires, au nom du profit économique, ruiner leur santé.

Un bon conseil toutefois. S'il vous est impossible de vous passer de vos sucreries quotidiennes, prenez-les à la fin des repas, plutôt qu'à jeun.

 

Les édulcorants

Les édulcorants sont des substances chimiques au pouvoir sucrant artificiel totalement dépourvues de valeur énergé¬tique. Ces substituts ont un effet des plus pervers, puisqu'ils vont stimuler la libération d'insuline. La simple perception d'une saveur sucrée suffit en effet aux hormones du tube digestif pour enclencher l'amorce de l'insuline. La prise de sucres artificiels va ainsi entraîner une hypoglycémie - aggravée par l'absence de vrais sucres - ainsi que l'émission de signaux ambigus de faim et de satiété. Leur chef de file, l'aspartame, découvert par hasard en 1961, mis sur le marché en 1974 aux États-Unis et en 1981 en France, est pourtant dès son apparition, accusé d'être nocif. Scléroses en plaques, crises d'épilepsie, tumeurs du cerveau... et pas moins de deux mille six cent vingt-et-un effets secondaires ont été rapportés lors de plaintes de consommateurs aux USA. Il s'agissait d'œdèmes, de céphalées, de convulsions... Ses petits camarades, appelés saccharine ou cyclamate, sont loin d'être des enfants de choeur...

On trouve des édulcorants dans l'alimentation industrielle, mais aussi dans les médicaments (selon l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, plus de 600 spécialités contiennent ainsi de l'aspartame). Pour les débusquer, il n'y a pas de secret, il faut lire les étiquettes. Sachez qu'il existe deux types d'édulcorants. Les édulcorants intenses - aspartame (E 951), acesulfame de potassium (E 950), cyclamates (E 952), saccharine (E 954), thaumatine (E 957), néohespéridine (E 959). Ces édulcorants portent la mention « contient de la phénylalanine », un message destiné aux personnes atteintes d'une maladie génétique (héréditaire) rare connue sous le nom de phénylcétonurie (incapacité de transformer la phénylalanine, une des composantes principales de l'aspartame. Et les faux sucres qui sont en réalité des polyols ou sucres-alcools et qui portent les doux noms de sorbitol (E 420), mannitol (E 421), xylitol (E 967), maltitol (E 965), isomalt (E 953), ou encore lactitol (E 966).

 

LES SUCRES QUI SONT BONS POUR LA SANTÉ

 

Le miel

Le miel est un aliment naturel riche en sucres simples directement assimilables, doué d'un pouvoir sucrant plus important que le saccharose (sucre de table), tout en ayant un apport calorique moindre. Il a une action dynamogénique et stimulante du coeur recherchée par les sportifs et les personnes fatiguées. IL favorise l'assimilation du calcium et la rétention du magnésium par l'organisme, deux minéraux essentiels au bon fonctionnement de notre « usine » biologique. Chez les enfants, le miel permet une meilleure et plus rapide calcification osseuse et dentaire. Grâce à ses nom¬breux enzymes, il facilite l'assimilation des autres aliments, améliorant ainsi la digestion et le transit intestinal.

Le sucre de canne intégral L'appellation « sucre roux » ne suffit pas. Le plus souvent, il s'agit de sucre blanc coloré. Et c'est se donner bonne conscience que de le consommer à la place du sucre blanc. Seul le sucre de canne complet ou intégral, dépourvu de sa mélasse et obtenu en déshydratant du jus de canne à sucre, est bénéfique pour la santé. Issu de l'agriculture biologique, il ne subit aucune transformation ni raffinage et conserve tous les sels minéraux, vitamines et acides aminés de la canne à sucre.

Le fructose

Issu des fruits ou du miel, le fructose a un pouvoir sucrant de 1,2 à 1,8 fois plus élevé que le sucrose ou saccharose (sucre de table). Sa valeur calorique est identique à celle des autres sucres (4 kcal/g). En revanche, son indice glycémique (rapidité avec laquelle le glucose apparaît dans le sang dans les heures suivant la consommation d'un aliment donné) est plus faible que celui du saccharose. Grâce à quoi, le fructose est un sucre simple qui se comporte comme un sucre lent. D'où son importance pour les sportifs et les personnes cherchant à perdre du poids. De plus, son métabolisme ne requiert pas d'insuline. Il peut être préconisé, dans certaines conditions et sous contrôle médical, dans les régimes pour diabétiques.

Le sirop d'érable

Ce sirop est un édulcorant naturel à l'arôme fin et à la saveur douce. Riche en fer, phosphore, potassium et , magnésium, il peut corriger efficacement les déficiences minérales et s'affiche comme un des meilleurs produits pour les personnes qui désirent s'affranchir du sucre et des édulcorants raffinés... cependant, sa capacité à bien sucrer implique de ne l'utiliser qu'en faible quantité.

Le malt d'orge

Le sirop de malt est obtenu par fermentation de grains d'orge et réduction du liquide qui en résulte. Sa consistance épaisse et sirupeuse lui permet d'être utilisé comme du miel, tout en ayant un goût plus doux et moins sucré. Il est recommandé dans les bouillies de nourrissons car il provoque une pré-digestion des amidons de céréales.

• La caroube

C'est le fruit du caroubier, arbre originaire de Syrie. Très sucrée, la caroube est l'édulcorant naturel le plus riche en fibres et en calcium. Elle renferme aussi des tanins. On en trouve dans tous les magasins d'alimentation naturelle.

• Le kitul du Sri Lanka

Dotée d'une saveur originale et raffinée, la sève de kitul est riche en vitamine B1, B12, C, fer, calcium. Au Sri Lanka, cet édutcorant naturel issu de la tige des fleurs de Caryota urens est traditionnellement utilisé pour préparer desserts et confiseries.

 

FAUX SUCRE NATUREL


• La stévia

La stévia a été découverte en 1915 au Paraguay. Son pouvoir sucrant est deux cent cinquante fois supérieur à celui du saccharose. De plus la stévia est non calorique, non métabolisable, non fermentable et n'entraîne aucun effet glycémiant.

 

 

Les feuilles de stévia contiennent entre 4 et 20% de stéviosides, des substances aux qualité sucrantes supérieures à celle du saccharose (le sucres traditionnel), mais moins caloriques. La consommation sur une longue période (plusieurs semaines) de cette plante sous forme d’extraits favoriserait une baisse de l’hypertension artérielle. Le stévia aurait aussi une action contre le diabète de type 2.

 

Désormais et pour deux ans, une des molécules de la Stévia, le Rebaudioside A, est autorisée en France. Après l’avis favorable rendu par l’Afssa, assurant aux consommateurs une sécurité totale, la loi lui permet de figurer dans la composition de denrées alimentaires, en tant qu’édulcorant. Jusque là, ses adeptes l’achetaient sur Internet.

 

Posologie

 

EN USAGE INTERNE

Contre l’hypertension artérielle (traitement d’appoint)

Prendre trois fois par jour 250 mg à 500 mg de stéviosides ou d’extrait sec standardisé à teneur connue en stévioside, sous forme de gélules.Attention, la teneur en stévioside de la plante se situe en moyenne à 7 % (elle varie de 6 et 15 %). Lisez bien les étiquettes !

Contre le diabète de type 2

Prendre en mangeant, 1 g de stéviosides sous forme de poudre de stévia, trois fois par jour. Attention la teneur en stévioside de la plante se situe en moyenne à 7% (elle varie de 6 et 15%). Lisez bien les étiquettes !

Quand on surveille sa ligne

On peut utiliser la stévia comme un sucre en poudre, dans le café, les yaourts et même la pâtisserie. On peut aussi faire tremper directement une feuille fraîche de stévia dans notre thé. En cas de persistance des symptômes, consultez un médecin. Précautions d’emplois et contre-indications

Attention ! Le stévia appartient à la famille des marguerites et des pissenlits, il peut donc provoquer des allergies. Pas d’automédication, quelle que soit l’indication, sans avis médical. Il est contre-indiqué chez l’enfant de moins de 6 ans et la femme enceinte ou allaitante.Il est important de savoir quelle est la teneur en stévioside des produits achetés (elle varie selon les fabricants). Attention, la plante ne traite l’hypertension artérielle et le diabète qu’en complément d’autres traitements.

 

 

 

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