Le sel, en plus, ça donne soif !
Le sel dans l'alimentation permet de diminuer l'amertume et de renforcer le goût du sucre et de faire consommer des boissons. La consommation moyenne journalière d'un français est de 8,5 gr au lieu de 5 gr conseillée par l'Organisation Mondiale de la Santé. Le problème n'est pas le sel que l'on rajouterai sur nos plats qui en seraient dépourvus mais des plats préparés qui en contiennent tous et que nous ressalons. Malheureusement, l'industrie agro-alimentaire est rétissante sur la mise en place d'informations des quantités de sels sur chaque produit.
C'est avec les enfants qu'il faut s'inquiéter le plus de la surconsommation de sel car leurs reins ne sont matures qu'aux environs de 5-6 ans. Les médecins constatent que dans 25% des enfants, la consommation de sel peut aller jusqu'à 12 gr par jour. De futurs adultes qui finiront par un risque d'insuffisance rénale très jeune ou d'hypertension artérielle.
Le sucre, plus dopant que la drogue
En ce qui concerne les complications des excès de sucre, le plus fréquent étant le diabète, chaque année, sur deux millions de diabétiques recencés, on compte pas moins de 19 000 amputations. Il faut rappeler qu'entre 1990 et 2005 le nombre de diabétiques a doublé. De plus, des études ont montrés que l'ingestion de sucre lors d'un repas fait considérablement baisser le système immunitaire. Ainsi, jusqu'à 5 heures après un repas, suivant la quantité de sucre ingérée, nous pouvons perdre jusqu'à 90% de notre immunité.
Les plats préparés, quelle recette !
Ce qui a favorisé ce type d'aberration alimentaire, c'est bien entendu le manque de temps pour cuisiner. Ces dernières années, avec le coup de la vie augmentant, mari et femme travaillent tous les deux pour pouvoir équilibrer leur budjet familiale. C'est là qu'intervient l'industrie agro-alimentaire avec ses plats préparés surchargés en sel, en sucre et en graisse. Et l'autre problème, c'est que pour que les produits traités sous forme de fluide sont aditionnés d'amidon pour leur donner une homogénéité et permettre un meilleur transport dans les canalisations de la fabrique. Mais comme l'amidon fait perdre les valeurs gustatives des aliments ainsi traités, on rajoute des acides et des exhausteurs de goût et des colorants, pour rattrapper les propriétés et les saveurs du produit de départ. Bref, nous sommes loin des légumes crus ou cuits vapeur du jardin. Malheureusement, les industriels n'ont toujours pas trouvés de moyen d'éviter tous ces artifices pour fabriquer les produits alimentaires. Désormais, on fabrique nos aliments, on ne les produit plus !
Ce qui incite aussi les indrustriels a apauvrir en matières premières riches en valeurs nutritives dans les produits qu'ils nous proposent sur leurs linéaires, c'est le faible coût. Au tonnage, le sel qui ne coûte presque rien fait baisser le prix du produit. Alors, pourquoi faire baisser autant le prix des produits ?
Alors, que peut-on faire ?
Et bien, nous, consommateurs, ne sommes nous pas aussi un peu responsables ? Bien qu'à notre décharge, n'est-ce pas aussi la grande distribution qui nous a habitué à des produits à faible coût et aux constantes promotions tout au long de l'année. Ce qu'il faut savoir néanmoins, c'est que tous les industriels de l'agro-alimentaire doivent passer par seulement 6 plateformes de la grande distributions et que ce sont eux qui ont le dernier mot sur le prix des produits négociés avec les fabricants.